Botaniste

Botaniste

Description

Ce spécialiste de biologie végétale étudie les plantes à l’aide de toutes les techniques d’investigation classiques et modernes (analyses morphologiques, anatomiques, phytochimiques, cytogénétiques, études de la biologie de la reproduction). Il peut réaliser l’inventaire des flores d’un milieu donné, étudier l’interaction des végétaux avec leur milieu ambiant, l’évolution des espèces, etc. Il se spécialise par exemple dans l’étude des fougères, des champignons, des mousses, des algues, etc.

 

Compétences particulières

Le métier de botaniste implique de nombreux déplacements. De plus, comme tout chercheur, le botaniste doit lire et alimenter régulièrement par ses publications la littérature spécialisée et présenter ses résultats dans les colloques et les congrès.

Formation requise

Un master biologie végétale, suivi d’un doctorat (recommandé) ; un diplôme d’ingénieur agronome ; un diplôme d’ingénieur spécialisé en sciences du végétal…

Technicien en traitement d’eau potable

Technicien en traitement d’eau potable

Description

Le technicien en traitement d’eau potable veille au bon fonctionnement des systèmes de production d’eau potable.
Il vérifie le fonctionnement de l’usine, effectue des réglages, réalise les opérations courantes telles que le lavage des filtres ou la préparation des produits de traitement (réactifs).
Il procède au diagnostic des signes de dysfonctionnement afin de prévenir les pannes et le cas échéant, assurer les travaux de dépannage et de réparation (mécanique, entretien générale).
Il participe également aux tests, aux essais de traitement.
Il connaît le processus du traitement de l’eau, il possède des connaissances de base en mécanique, électromécanique, chimie et biologie.
Il connaît le matériel d’entretien et les règles de sécurité à respecter.
Il est parfois en contact avec les clients, par exemple en cas de problèmes ou lors des visites de l’usine de production d’eau potable (scolaire notamment).

 


Compétences particulières

Le métier de technicien en eau potable comprend le plus souvent des astreintes (nuits, fin de semaine). Une grande disponibilité est demandée pour faire face aux aléas de la production et pour prévenir les pannes.

 

Formation requise

  • CAP, BEP, BAC d’électromécanique.
    CAP ou BEP traitement des eaux, BEP électromécanicien
    CFPA, DUT, BTS en électromécanique

Ingénieur en recherche clinique et épidémiologie

Ingénieur en recherche clinique et épidémiologie

 

Description

L’ingénieur en recherche clinique et épidémiologie, élabore, pilote et analyse des enquêtes épidémiologiques, des études d’intervention ou des essais cliniques.

Concrètement, ces activités essentielles consistent à :
– Proposer une problématique de recherche ; Aider à la formulation du problème et des hypothèses de recherche
– Choisir le plan d’expérience le mieux adapté au problème posé et aux contraintes éthiques, déontologiques, réglementaires et légales propres aux études chez l’homme sain ou malade
– Rédiger le protocole en conformité avec les objectifs de l’étude, la formulation du problème, et les règles de bonne pratique clinique
– Mettre en place la coordination de la participation des différents partenaires (chercheurs, cliniciens, organismes participants, promoteur)
– Assurer que les démarches administratives légales ou réglementaires sont menées à bien
– Surveiller la mise en oeuvre du protocole
– Coordonner la préparation des supports de recueil des informations, la saisie et le contrôle des données
– Conseiller pour le choix de l’ensemble des techniques et procédures pour le recueil, la circulation des données
– Organiser, coordonner les activités de l’équipe ou du service dont il est responsable et mettre en œuvre les moyens humains et matériels nécessaires
– Assurer le suivi du projet
– Exploiter et présenter les résultats de l’étude
– Rédiger, diffuser des rapports techniques, des notes de synthèse, des articles méthodologiques
– Participer à la rédaction des articles et d’une manière plus générale à la diffusion des résultats vers les personnes ou groupes concernés
– Assurer la veille technologique dans le domaine de recherche et la méthodologie.
– Effectuer la recherche bibliographique


Compétences particulières

L’ingénieur en recherche clinique et épidémiologie doit être capable de :
– Maîtriser la méthodologie des essais cliniques et des enquêtes épidémiologiques.
Pratiquer en spécialiste les techniques de son domaine
– Connaître la déontologie, l’éthique, la loi et la réglementation concernant la recherche biomédicale
– Connaître les principes de la méthode expérimentale et la notion de facteurs confondants sous ses différents aspects
– Connaître les principes et les modalités d’application des plans d’expérience
– Connaître les principes et savoir mettre en œuvre les techniques de recueil des données et d’assurance de qualité
– Connaître d’une manière approfondie les principes de l’approche statistique et maîtriser les principaux outils utilisés dans l’analyse des données épidémiologiques, pharmacologiques et des essais cliniques pour conduire une analyse statistique
– Connaître les principes de la validation des événements critiques
– Savoir élaborer un protocole de recherche en épidémiologie et en recherche clinique à partir d’une problématique
– Savoir communiquer, transmettre ses connaissances, exposer ses résultats
– Maîtriser l’anglais scientifique et médical
– Maîtriser les techniques de suivi de projet.

Formation requise

Diplôme réglementaire exigé pour le recrutement externe : doctorat, diplôme d’ingénieur…

Technicien en hygiène et sécurité

Technicien en hygiène et sécurité*

   

Description

Le technicien en hygiène et sécurité met en œuvre les actions de prévention des risques. Il assure le suivi des essais, des vérifications et des contrôles prévus par les réglementations relatives à l’hygiène et à la sécurité. Il réalise des mesures et des prélèvements d’ambiance de travail. Il s’assure de la tenue des registres d’hygiène et de sécurité du travail. Il assure l’approvisionnement en produits chimiques, approvisionne, contrôle et distribue les équipements de protection individuelle (EPI). Il intervient et/ou coordonne les interventions en cas d’accident ou d’incendie.

Compétences particulières

Avoir des connaissances de base sur les risques professionnels. Maîtriser les principes et la pratique liés à la gestion du risque incendie. Connaître les notions liées à l’amélioration des conditions de travail : nuisances sonores, risques afférents aux matériels et installations électriques, ventilation et captage des polluants… Connaître les dispositifs de protection collective et individuelle. Savoir diriger des équipes de première intervention et/ou de premiers secours. Connaître la réglementation en matière de sécurité du travail et les normes concernant les établissements recevant du public. Savoir dispenser les premiers secours en cas d’accident.  

Formation requise

Niveaux de formation ou diplômes
  • BAC/BTS/DUT
Domaines de formation Environnement et sécurité

Ingénieur HSE

Ingénieur HSE

 

Description

Le Responsable HSE (également appelé, selon les missions : ingénieur, animateur, voire coordinateur) doit identifier, évaluer et maîtriser tous les risques professionnels : conditions de travail, de sécurité des personnes et du matériel ou protection de l’environnement.
Pour réduire et maîtriser tous ces risques, il initie des actions de prévention (exercices incendie, vérifications des équipements…), des contrôles (respect des normes de sécurité…), des études et autres diagnostics (évaluer et anticiper les risques…).
Il propose des mesures pour éviter ces risques professionnels en collaboration avec différents services (DRH, salariés, mais aussi pompier et police).
Il a aujourd’hui aussi pour rôle de mettre en place un système de management dit de Santé et de Sécurité au Travail (SST) conformément aux normes OHSAS 18001 (référentiel britannique Occupational Health and Safety Advisory Services), l’ILO-OSH (développé par le Bureau International du Travail (BIT), le référentiel UIC (Union des Industries Chimiques) ou encore le MASE (Manuel d’Amélioration Sécurité des Entreprises).


Compétences particulières

  • sens de l’initiative
  • sens du contact
  • pédagogie
  • sens de l’observation et vigilance
  • sang froid
  • réactivité
  • autorité
    Il doit se tenir au courant de l’évolution de la réglementation et de la législation sécurité.

Formation requise

Le DUT hygiène, sécurité, environnement ou le BTS hygiène, propreté, environnement.
Pour des risques spécifiques, on fait appel à des ingénieurs spécialistes dans un domaine (chimie, biologie, électricité).
Un diplôme d’ingénieur comportant une spécialisation, ainsi que de nombreux masters professionnels offrent un accès rapide à des postes à responsabilités (Ingénieur HSE). Ces diplômes donnent un niveau bac + 5.

Chargé Hygiène, sécurité, environnement (HSE)

Chargé Hygiène, sécurité, environnement (HSE)

 

Description

Le Chargé HSE participe à la définition de la politique de sécurité de l’entreprise (personnes, matériels, conditions de travail et respect de l’environnement). Il définit les actions de prévention : mise en place, animation et suivi. Sa mission consiste à réduire et contrôler les risques professionnels (accidents,…), les risques écologiques (pollution, nuisances sonores). Il conçoit et anime des plans de prévention. Il sensibilise le personnel. Il assure le suivi des essais, des vérifications et des contrôles prévus par les réglementations relatives à l’hygiène et à la sécurité. Il réalise des mesures et des prélèvements d’ambiance de travail. Il est également chargé de rédiger les consignes de sécurité.

Compétences particulières

Réflexion, vigilance, capacité à convaincre et être réactif. Des connaissances en toxicologie, écotoxicologie et méthodologie sécurité procédée et installations.  

Formation requise

DUT hygiène, sécurité, environnement, BTS (hygiène, propreté, environnement, métiers de l’eau, licence professionnelle, master pro mention ingénierie des risques.

Responsable qualité en industrie agroalimentaire

Responsable qualité en industrie agroalimentaire

 

Description

Le responsable qualité est celui qui met en place le système d’assurance-qualité depuis la réception des matières premières jusqu’au stockage des produits finis; il en organise le bon déroulement et le suivi. Son rôle est de rechercher et d’analyser les causes de défaillance, de proposer des solutions pour y remédier, de participer aux recherches de nouvelles méthodes de fabrication, après concertation avec tous les personnels concernés.
Il met au point une documentation d’assurance qualité, qui décrit l’ensemble des dispositions mises en place pour maîtriser la qualité du produit, de manière constante. Il doit ensuite réaliser tout un travail d’explication auprès des personnels, s’assurer par un travail en équipe que les documents diffusés à chaque poste de travail sont applicables, appliqués et efficaces, corriger les dispositions initiales si besoin est.
Au niveau des produits finis, il valide leur conformité au cahier des charges des clients, aux normes de la réglementation, en fonction d’analyses effectuées par le laboratoire d’analyse et de contrôle. Il peut aussi assurer la formation du personnel dans les domaines de la qualité, de l’hygiène et de la sécurité.

Compétences particulières

Le responsable qualité doit avoir des aptitudes relationnelles pour sensibiliser chacun dans l’entreprise aux exigences de la qualité et travailler avec les différents services. L’expérience dans l’entreprise n’est pas toujours nécessaire. Par contre, une bonne connaissance des matières premières, de leur traitement, des procédés de fabrication et des produits finis est indispensable.

 

Formation requise

  • BTSA Industries agroalimentaires, analyses agricoles biologiques et biotechnologies
  • BTS Biotechnologie, qualité dans les industries alimentaires et les bio-industries, biochimiste.
    Dans les grands groupes, le poste de responsable qualité est généralement confié à un ingénieur en agroalimentaire (plus rarement à un ingénieur biologiste ou chimiste).

Responsable QSE

Responsable QSE

Description

Les fonctions du responsable Qualité Sécurité Environnement sont les suivantes :
– Préconiser, mettre en place et suivre les procédures sécurité et environnement
– Assurer le suivi du système qualité et élaborer un schéma directeur permettant de prendre en compte les objectifs de la Direction Générale, les contraintes de l’entreprise et les demandes des clients
– Effectuer des audits internes en matière d’application des process et de la réglementation
– Prendre en charge la veille réglementaire et technologique
– Participer à l’analyse des défaillances
– Faire respecter les exigences légales qui s’appliquent au domaine d’activité
– Animer une équipe chargée de mettre en place et d’appliquer la démarche qualité et environnement
– Sensibiliser les membres de l’entreprise aux enjeux liés à la sécurité, la qualité et l’environnement
– Animer des réunions ou des groupes de résolutions de problèmes

 

Compétences particulières

  • Être autonome, rigoureux et avoir le sens de l’organisation
  • Posséder des capacités d’analyse et de synthèse
  • Montrer une aisance rédactionnelle et relationnelle
  • Maîtriser les outils de l’informatique de gestion et avoir des bases en informatique industrielle
  • Maîtriser une langue étrangère (essentiellement l’anglais)
  • Connaître les process de l’entreprise, les flux et les technologies associées
  • Connaître les principes de la certification : normes ISO 9001 (services) et 14001 (environnement), norme OHSAS 18001 (Occupational Health and Safety Assessment Series)

Formation requise

Niveau requis: Bac+2 (BTS-DUT) ou Bac+5 (Master de Sciences -techniques-Master pro, Diplômes d’ingénieur).
L’emploi est aussi accessible avec une expérience des fonctions méthodes, contrôle-qualité ou production, qui sera complétée par des modules de formation continue : statistiques, méthodes et outils qualité…

Guide-accompagnateur

Guide-accompagnateur

 

Les missions du guide-accompagnateur

Le guide-accompagnateur est l’ambassadeur du tour opérateur qui l’a engagé. Il doit savoir défendre les intérêts de son employeur ainsi que ceux des voyageurs qui lui sont confiés. Bras levé en signe de ralliement, il vérifie en permanence que les voyageurs le suivent docilement. Le métier est plus ou moins exotique, selon la destination. Plus la contrée est sauvage et plus le guide devient indispensable et doit être pro. Le guide s’occupe de toutes les questions matérielles liées au voyage. Le guide-accompagnateur peut prendre le groupe en charge à son départ, ou l’accueillir sur place, si c’est un correspondant local. Dans le détail, ses attributions sont variées. Lorsque le guide-accompagnateur « chaperonne » un groupe de touristes, il s’assure que chacun a bien rempli les formalités nécessaires (visas, vaccins…) et participe aux procédures d’embarquement aérien.

Organisation et charisme

Une fois sur place, le guide-accompagnateur facilite les formalités d’entrée dans le pays, décompte les bagages pour vérifier qu’ils sont bien tous arrivés à bon port.
Pendant le séjour, l’accompagnateur s’occupe de réserver les différentes prestations (transferts, chambres d’hôtels, excursions…), et vérifie leur qualité.
Enfin, son assistance n’est pas seulement technique. Le guide-accompagnateur doit veiller à l’ambiance qui règne dans le groupe et faire en sorte que chaque voyageur se sente à l’aise et s’amuse…

 

Compétences nécessaires :

  •  Sens du service et capacités relationnelles
  •  Méthode et organisation
  •  Capacités d’adaptation
  •  Autorité, leadership

 

Les formations à suivre:

Les guides-accompagnateurs sont souvent d’anciens baroudeurs, sans diplôme, qui connaissent tel ou tel pays comme leur poche. Mais les diplômés d’un BTS tourisme, d’une licence d’histoire de l’art ou de géographie sont également appréciés.



Agent de voyage

Agent de voyage

 

Les missions de l’agent de voyage

L’agent de voyages s’occupe d’organiser tous types de déplacements (vacances en famille, trajets de travail,…) en proposant une partie de la prestation ou un forfait global. Il peut exercer son métier derrière le comptoir d’une agence de voyages ou à distance depuis la plateforme téléphonique d’une centrale de réservation.

Il commercialise des solutions tout compris qui représentent pour lui la meilleure manne financière. Dans ses forfaits, il sait exactement quelle solution proposer au client qui se trouve en face de lui. Pour tirer son épingle du jeu, l’agent de voyage a tout intérêt à compter sur un catalogue fourni doté de quelques destinations rares et originales.

Parfois, il se contente de réserver une nuit d’hôtel ou un trajet en avion pour le compte d’un client. Mais même dans ce cas, il est capable de renseigner le voyageur sur le niveau qualitatif des prestations qui lui seront fournies.

Selon son niveau de compétences et son expérience, l’agent de voyage est partie prenante dans la conception de formules d’hébergement, de transports, d’activités. Des produits qui doivent être testés et validés par l’un des membres de l’équipe avant d’être proposés par l’agence.

C’est bien là le cœur du métier de l’agent de voyage passionné par le tourisme : la conception de formules de vacances directement sur le terrain.

 


Ses principales activités

L’agent de voyage rend les vacances plus faciles :

  • accueil des clients et propositions de formules de vacances
  • prise de contact avec les tiers (réservation d’hébergements, de billets de train ou d’avion,…)
  • accompagnement des clients dans leurs démarches administratives
  • conception de formules tout compris
  • suivi de la satisfaction clients

 

Ses compétences et qualités ?

L’agent de voyages aime la découverte :

  • avoir une parfaite connaissance des procédures administratives et médicales liées au tourisme (obtention d’un passeport, liste des vaccins,…)
  • connaître la culture des pays proposés en destinations
  • savoir communiquer avec des interlocuteurs variés (et être capable de forger un réseau de contacts dans le milieu des prestations touristiques)
  • parler une ou plusieurs langues étrangères

 

Comment devenir agent de voyage

Le métier d’agent de voyage dispose d’une formation initiale allant de bac à bac+3. Ces formations tournées vers le tourisme sont les premiers tremplins vers cette fonction, mais des études de commerce ordinaires peuvent aussi convenir à certains employeurs :

  • Niveau Bac (management et de la gestion, Accueil et relation
  • BTS Tourisme
  • BTS Agricole Développement, animation des territoires ruraux
  • DUT Techniques de commercialisation
  • Licence pro métiers du tourisme

Le BTS Tourisme représente le diplôme standard pour démarrer sa carrière d’agent de voyage. La licence pro offre la perspective de pouvoir diriger une enseigne franchisée. Quant aux bacs généralistes, ils permettent d’occuper une fonction de téléconseiller en tourisme